Libération Serjo Massillon: Le doyen Bernard Sainvil rejette les critiques suscitées par sa décision

Le doyen du TPI de la capitale, Bernard Sainvil, a rejeté les critiques suscitées par sa décision relative à la libération, le 29 octobre 2021, de l’officier des Forces armées d’Haïti, Serjo Massillon, arrêté dans une affaire de vol de véhicule. Il avait en sa possession une arme à feu illégale. Le véhicule volé appartient au journaliste Widelore Mérancourt.
Le doyen, qui dénonce des réactions émotionnelles en référence au communiqué de dénonciation du RNDDH sur ce dossier, affirme avoir appliqué strictement la loi arguant avoir libéré Serjo Massillon du fait que son arrestation était arbitraire.
« En ce qui concerne l’arrestation de Serjo Massillon, il n’a jamais été conduit 48 heures après devant un juge naturel, ses avocats ont exercé un recours en habeas corpus dans lequel ils ont fait état des prescrits légaux qui n’ont pas été respectés. », s’est justifié Me Bernard Sainvil.
Le doyen a également indiqué qu’à l’audience, le ministère public avait mis l’accent sur le caractère illégal de cette arrestation et avait demandé le jour même la libération de Serjo Massillon. «… Ce que le doyen a fait », a poursuivi le juge d’habeas corpus.
Bernard Sainvil rappelle que quand le doyen siège comme juge d’habeas corpus, le fond du dossier ne l’intéresse pas, c’est la forme qui l’intéresse.
Me Bernard Sainvil souligne également que ce dossier n’a été enregistré dans aucun registre. Il n’a été transféré au cabinet d’instruction que la semaine dernière.
Le juge d’habeas corpus invite le journaliste Widelore Mérancourtm et ses avocats à se tourner vers le cabinet d’instruction.