septembre 22, 2023
HAITI JUSTICE

« Le ministre ai de la justice Litsz Quitel : un pion de Michel Martelly et de Moïse Jean Charles », dixit Pierre Esperance

Le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Pierre Espérance, est monté au créneau, mardi, pour dénoncer des « connexions » existant entre l’actuel ministre a.i. de la justice, Lizst Quitel, et la majorité des groupes gangs armés qui terrorisent la population dans divers endroits de la capitale haïtienne.  

Alors qu’il a été interrogé sur la séquestration des 16 missionnaires Américains et d’un Canadien, le militant des droits humains a affirmé qu’il est en contact avec des proches des otages ainsi qu’avec des autorités policières impliquées dans la gestion de ce dossier. Pierre Espérance a laissé entendre que le ministre de la justice à la capacité de faciliter la libération des otages parce que Litsz Quitel a le contrôle des groupes armés.

D’ailleurs, le défenseur des droits de l’homme souligne que c’est une situation qui crée des frustrations au sein de la Police Nationale d’Haïti. « Le ministre de la justice, qui en même temps ministre de l’intérieur depuis un certain temps, est en contact avec presque tous les gangs dans la région métropolitaine. Litsz Quitel est un pion de Michel Martelly et de Moïse Jean-Charles. C’est sûr qu’il négocie la libération des 17 étrangers. Il connaît les gangs, il est en contact avec eux, c’est presque chaque jour qu’il envoie de l’argent aux gangs. », a révélé Pierre Esperance dans une interview exclusive accordée à la rédaction de l’exclusivité.

Le numéro 1 du RNDDH a dit par ailleurs déplorer le fait que « des journalistes dans certains médias de la capitale applaudissent le kidnapping des ressortissants 17 étrangers par le gang des 400 Marozo. »
Il dénonce également les déclarations faites par ministre haïtien de la Justice et de l’Intérieur, Litsz Quitel, auprès des journalistes étrangers au sujet de la séquestration et des négociations pour obtenir la libération des victimes.

Le ministre de la Justice, Liszt Quitel,  a déclaré au Wall Street Journal que « le FBI et la PNH sont en contact avec le gang des 400 Mawozo », indiquant que les missionnaires sont séquestrés dans une maison protégée et les négociations peuvent durer plusieurs semaines. »