La Fondation « Zanmi Timoun » déplore les conditions inhumaines dans lesquelles évoluent des mineurs

Les responsables de la Fondation Zanmi Timoun se disent indignés par l’intensification des rapatriements de migrants haïtiens au début du deuxième semestre 2022.
« Faute d’avoir pu régulariser leur situation en territoire voisin, des milliers de migrants haïtiens continuent d’être expulsés de la République dominicaine », dénonce l’organisme de défense des droits humains dans une note dont une copie a été transmise à la rédaction de L’Exclusivité.
La fondation dit noter, en plus des adultes constitués d’hommes, de femmes dont ceetaines sont enceintes, les enfants font eux aussi partie des principales victimes des rapatriements et des déportations effectués par les autorités dominicaines dans des conditions déshumanisantes.
Malgré ses nombreuses alertes sur la situation, la Fondation « Zanmi Timoun » dit constater avec désolation que depuis des mois les enfants arrivent à la frontière de Belladère dans un état déplorable.
« Outre d’être mal nourris, selon les témoignages de bon nombre d’entre eux, ils sont souvent à moitié vêtus, sales et privés de soins hygiéniques. De plus, la Fondation « Zanmi Timoun » a pu enregistrer plusieurs mineurs victimes de violence de toutes sortes dont des cas de viol, d’agressions physiques et verbales », dénonce la FZT.
La Fondation « Zanmi Timoun » exhorte les autorités gouvernementales en Haïti à intervenir auprès de leurs homologues dominicains afin de revoir les modalités de rapatriement et de déportation, conformément au protocole d’accord de 1999, signé entre les deux (2) Etats, dans le strict respect des prescrits de la Convention Américaine des Droits de l’Homme qui interdit les déportations massives et la séparation des enfants de leurs parents.
L’Exclusivité