Haïti : l’OPC lance la 5e édition de son concours de textes et de reportages sur les droits humains
L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) a procédé, mercredi, au lancement de la 5e édition du concours de textes et de reportages sur les droits humains à l’intention des journalistes, des étudiants et des écoliers du nouveau secondaire.
Le concours cible trois catégories : les journalistes (A), les étudiants (B) et les écoliers (C).
Pour la catégorie « A », un sujet est au choix parmi les deux proposés : « Comment peut-on établir l’équilibre entre le devoir d’informer du journaliste et le sensationnalisme qui tue la profession ? » ; « Réaliser un reportage (audio, vidéo ou multimédia) ou rédigé un texte sur une question de droits humains » ;
Pour la catégorie « B », un sujet est au choix parmi les trois proposés : « Comment peut-on analyser et comprendre l’assassinat du président Jovenel Moise au regard des droits humains » ; « Le système judicaire haitien est décrié. Evoquer brièvement quelques causes tout en proposant des pistes de solution » ; « Comment concilier l’aide humanitaire au respect de la dignité humaines en période de situation d’urgence » ;
Pour la catégorie « C », un sujet est au choix parmi les trois proposés : « Vous êtes choisi ambassadeur dans votre région pour combattre la violation de l’intégrité morale et psychologique et promouvoir du même coup la projection de la vie privée à travers les réseaux sociaux. Proposez un programme d’activités ou un plan de travail relatif à votre fonction. » ; « Le droit a l’identité, dit-on souvent, est un droit fondamental. Présenter un plan de mise en œuvre d’une vaste campagne de sensibilisation pour inciter les gens à déclarer leur enfant à la naissance. » ; « Pourquoi faut-il combattre la traite et le trafic des enfants en Haïti ».
Le protecteur du citoyen, Me Renan Hédouville, se dit conscient que cette 5e édition du concours est lancée dans un contexte particulier marqué par une crise politique majeure et une crise humanitaire liée au séisme du 14 août dernier.
Me Hédouville a toutefois rappelé que cette initiative vise à faire la promotion des droits humains dans le pays.
Jacques Desrosiers, directeur de promotion de l’OPC, a fait état de plusieurs consignes que doivent respecter les postulants. Il a indiqué que les travaux doivent être originaux, rédigés en français ou en créole et acheminés à l’un des bureaux de l’OPC ou par email : concoursopc@gmail.com.
Le responsable a fait savoir également que pour chaque catégorie, les postulants doivent avoir une lettre de recommandation de leur institution respective. Pour la catégorie presse, les journalistes doivent soumettre une carte de presse ou une lettre de recommandation. Les étudiants et les écoliers pourront soumettre une lettre de recommandation de l’institution fréquentée ou respectivement une carte d’étudiant ou une carte d’identification prouvant son appartenance à l’école.
Ce concours de texte est supporté par plusieurs partenaires de l’OPC notamment la Fondation Lumos. Le représentant de cette institution à cette activité, Eugène Guillaume, a souligné la vocation transformatrice de cette initiative. Car à travers ce concours, l’OPC ne fait que donner un bouffé d’oxygène aux jeunes désireux de faire entendre leur voix, d’aller au-delà de leur limite, s’est réjoui Mr Guillaume.
Eugène Guillaume invite les journalistes, les étudiants et les écoliers à participer à ce concours. La date limite pour le dépôt des pièces est fixée au 15 Octobre 2021.