Fructueuse rencontre Volker Türk et l’OPC autour des questions de droit de l’homme en Haïti

En absence du protecteur du citoyen Me Renan Hedouvile, une délégation composée de l’Office la Protection du Citoyen composée du Protecteur adjoint Amos Auguste, de la Directrice générale Yolande M. Joseph et du Directeur de Promotion et Porte-parole Raphaël Theoma Daniel a rencontré Volker Türk lors de son séjour en Haïti.
Les discussions ont porté notamment sur la situation des droits de l’homme, la crise actuelle en Haïti, la situation des centres carcéraux du pays, la réalisation des prochaines électorales.
La question d’Haïti comme berceau des droits de l’homme a été aussi l’un des points soulevés ; si le monde peut célébrer 75 ans depuis l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme, c’est parce que Haïti avait tracé la voix après la guerre de l’indépendance et la proclamation de la liberté pour tous selon l’OPC
Aucune célébration ne peut se tenir sans et en dehors d’Haïti. Et l’OPC INDH de catégorie A doit être en première ligne pour cet événement juge l’organisme de défense et de promotion de droits humains.
Est-ce pourquoi l’OPC a proclamé désormais que Janvier soit consacré au mois des droits humains et le premier janvier jour de pèlerinage des peuples noirs et du monde libre en Haïti.
Le haut-commissaire s’est montré très préoccupé par la situation d’Haïti, il a insisté auprès de la délégation de l’OPC pour des propositions concrètes en vue de la résolution du problème des gangs qui étouffent et paralysent toutes les activités à Port-au-Prince et ses environs ainsi que certaines villes de province particulièrement Liancourt, Savien dans l’Artibonite.
La question des élections étaient à l’ordre du jour ainsi que l’appui de l’international à la PNH dans sa mission de maintien d’ordre face aux menées subversives et criminelles des gangs armés; un souhait déjà manifesté par le Protecteur dans l’une de ses prises de position.
L’OPC a produit des recommandations pour appuyer les différentes démarches visant la sensibilisation, l’éducation pour le respect des droits et libertés individuelles.
Il a été aussi question de renforcer les structures étatiques, de jouer le rôle de modérateur dans la résolution des conflits, de dénoncer la corruption, sans oublier l’impunité. Un clin sur le CSPJ aujourd’hui sur la sellette a été nécessaire en vue de porter la question de la certification et les problèmes d’absence de recours après des décisions jugées arbitraires par des magistrats pénalisés.
La rencontre s’est terminée sur la recherche de solutions en explorant des méthodes adoptées par d’autres pays qui font face à des problèmes de sécurité comme Haïti, aussi sur des promesses de renforcement des échanges et de l’appui des partenaires internationaux pour redynamiser les institutions républicaines.
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