Des soldats de 400 Mawozo blessés et des véhicules confisqués par la PNH, confirme Garry Desrosiers

Le porte-parole de la Police Nationale d’Haïti Garry Desrosiers a confirmé dimanche à la rédaction de L’Exclusivité que des membres du puissant gang « 400 Mawozo » ont été blessés dans des échanges de tirs avec les forces de l’ordre lors d’un check point vendredi 12 novembre 2021, à Cotard 50, une localité de la commune de Croix –des-Bouquets.
L’inspecteur divisionnaire a expliqué que des hommes lourdement armés, qui se trouvaient à bord de deux véhicules de marque Grand Vitara de couleurs rouge et noir respectivement des années 2006 et 2007, ont ouvert le feu sur les policiers lors d’un check point. Une situation qui a donné lieu à des échanges de tirs entre les agents de l’ordre et ces malfrats, a fait savoir Garry Desrosiers indiquant que les deux véhicules ont été confisqués.
Selon l’officier de police, aucune victime n’a été enregistrée dans les rangs de la PNH ni du côté de la population civile. Il a démenti les informations selon lesquelles un véhicule qui a été volé par les bandits.
Le porte-parole a par ailleurs déclaré que la PNH n’est pas en mesure pour le moment de dire si oui ou non le chef du groupe « 400 Mawozo » a été blessé lors de cette attaque alors que des informations circulant sur les réseaux sociaux font croire que le Caïd aurait été atteint de plusieurs balles.
L’un de ces véhicules confisqués par la PNH à savoir le Grand Vitara 2006, volé par les malfrats dans la matinée, appartient au nommé « Gaspiyay » membre de 400 Mawozo, a précisé l’officier de police.
L’inspecteur Garry Desrosiers a souligné que, quelques jours avant, les forces de l’ordre avaient procédé à l’arrestation, à Cottard 50, de sept présumés bandits en lien avec le caïd « Lanmò San Jou ». Ces individus ont déjà été déférés par devant le Parquet pour les suites judiciaires.
Selon des informations qui circulent sur les réseaux sociaux, la Direction Centrale de la Police Judiciaire aurait confisqué à la fin de la semaine dernière le téléphone du nommé Yonyon, le numéro un du gang « 400 mawozo », incarcéré au pénitencier national. Garry Desrosiers n’a pas souhaité commenter ces informations promettant de faire de faire le point autour de cette question en conférence de presse mardi.