septembre 21, 2023
HAITI JUSTICE

Décès de Me Claudy Gassant : Le doyen Bernard Sainvil observe une levée de siège, l’affaire Wendelle Coq Thélot reportée

Le tribunal des référés n’a pu statuer, ce lundi, sur la requête déposée par devant le doyen Bernard Sainvil par les avocats de la juge Wendelle Coq Thélot mettant en cause la légalité du mandat d’amener,  de la mesure d’interdiction de départ et de l’avis de recherche émis contre leur cliente dans le cadre de l’enquête ouverte sur le dossier de l’assassinat de Jovenel Moise.

En effet, le décanat du tribunal de première instance de la capitale ainsi que le barreau de Port-au-Prince ont décidé lundi d’observer une levée de siège, à la suite du décès de l’ex-commissaire du gouvernement de ce ressort, Me Claudy Gassant, survenu le 31 juillet dernier, en République Dominicaine.

Le doyen du tribunal de première instance de Port au prince, Me Bernard Sainvil, a donc décidé de renvoyer l’affaire à une date ultérieure. Il en  profité pour ses présenter ses sympathies à la famille et aux proches de Me Gassant.

Le conseil de la défense de la juge Wendelle Coq Thélot dit n’avoir aucune objection à la décision du doyen Bernard Sainvil d’observer un arrêt de travail après la mort de Me Gassant.

Toutes fois, Me Marc Antoine Maisonneuve, l’un des avocats de Madame Coq, continue de dénoncer une campagne de persécution et d’intimidation contre sa cliente qu’il présente comme une femme intègre qui a contribué à la formation de plusieurs générations.

Le barreau de Port-au-Prince a également réagi après la mort de Me Claudy Gassant. Dans une note publiée lundi, le conseil de l’ordre des avocats de la capitale a adressé ses sympathies é la famille du défunt et invité les membres de la corporation à lui témoigner de leurs affections lors de ses cérémonies funéraires dont la date du déroulement n’est pas encore annoncée.

Dans l’intervalle, le doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince Me Bernard Sainvil a annoncé une assemblée des juges jeudi prochain en vue de planifier la reprise des activités judiciaires paralysée depuis pratiquement 2 à 3 ans en raison notamment du climat d’insécurité qui s’installe au bicentenaire.

L’année judiciaire a pris fin depuis le dernier vendredi de juillet dernier.