octobre 1, 2023
HAITI JUSTICE

Audience en référé, lundi, sur la légalité du mandat d’amener et de l’avis de recherche émis à l’encontre de la juge Wendelle Coq Thelot

Le conseil de la défense de la juge Wendelle Coq Thélot, envoyée « illégalement » à la retraite par le président-défunt Jovenel Moïse, a  adressé, jeudi 29 juillet 2021, une requête au doyen du Tribunal de première instance de Port au  Prince, dans laquelle il a demandé au juge des référés de statuer sur la légalité du mandat d’amener, de la mesure d’interdiction de départ et de l’avis de recherche émis à l’encontre de sa cliente.

Maitre Marc Antoine Maisonneuve, l’un des avocats de la juge Wendelle Thélot, confirme à la rédaction de L’exclusivité que la susdite requête a été adressée par devant le doyen Bernard Sainvil qui l’a prise en considération.

« Nous Bernard Sainvil, doyen du tribunal de première instance de Port-au-Prince, vu la requête qui précède, les faits qui y sont articulés, les pièces a nous soumises et les dispositions de la Loi régissant la matière, permettons à la juge Wendelle Coq Thélot d’assigner à bref délai et à l’extraordinaire le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Bedford Claude et le directeur de la DCPJ, le Fréderic Leconte, aux fins de statuer sur la légalité du mandat d’amener, de l’interdiction de départ et l’avis de recherche émis contre elle, fixons l’audition de l’affaire en date du 2 Aout 2021 à 10 heures du matin, désignons le juge nous doyen pour y statuer, permettons l’usage de notre ordonnance et des autres pièces y relatives avant leur désignation. », est-il écrit dans l’ordonnance du doyen Bernard Sainvil

Audience en référé, lundi, sur la légalité du mandat d’amener et de l’avis de recherche émis à l’encontre de la juge Wendelle Coq Thelot

La juge Wendelle Coq Thélot, envoyée à la retraite par le président-défunt Jovenel Moïse, en compagnie de deux autres collègues de la cour de cassation, Ivickel Dabresil et Joseph Mécène Jean-Louis, est poursuivie pour son implication présumée dans l’assassinat brutal du chef de l’Etat haïtien,dans sa résidence privée à Pèlerin 5, commune de Petion-ville, dans la nuit du 6 au 7 juillet. 

Vendredi, la police nationale d’Haïti très critiquée dans la gestion de l’enquête sur l’assassinat du président Moïse, a annoncé l’arrestation de 44 personnes dont une vingtaine de colombiens et 4 policiers haïtiens. Ces derniers sont accusés d’avoir une implication directe dans le crime.