Assassinat de Jovenel Moise : Avocats sans frontières Canada réclame justice
L’Organisation non-gouvernementale de coopération internationale Avocats sans frontières Canada (ASFC) déplore l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse et en appelle à une action ferme pour faire la lumière sur ce crime et du même coup lutter contre l’impunité de manière générale.
« Cet assassinat survient dans un contexte d’insécurité généralisée et d’impunité, Haïti étant en proie à une crise sociale et politique qui s’étire depuis plusieurs années. » déplore ASFC.
Avocats sans frontières Canada note qu’après les massacres et autres violations graves des droits humains ayant causé tant de victimes au sein de la population dans les derniers mois, les nombreuses attaques contre les leaders sociaux et les défenseurs des droits humains ainsi que le meurtre du bâtonnier de Port-au-Prince, voilà que le président en exercice d’Haïti est lui-même assassiné.
« Au-delà de toute considération politique, c’est une atteinte grave à l’État de droit et c’est malheureusement une illustration saisissante des problèmes qui affectent Haïti. Il n’y aura de solutions à ces problèmes que si le renforcement de la justice et la lutte contre l’impunité deviennent des priorités absolues et se transforment en actions concrètes pour que de tels actes ne se reproduisent plus.», indique le directeur d’Avocats sans frontières Canada, Pascal Paradis.
ASFC lance un appel aux autorités concernées afin qu’elles prennent toutes les mesures nécessaires pour identifier, arrêter et traduire en justice non seulement les auteurs de l’assassinat de Jovenel Moïse, mais aussi ceux de toutes les graves violations des droits humains qui demeurent impunies.
L’Organisation non-gouvernementale de coopération internationale Avocats sans frontières Canada, affirme par ailleurs que « s’en prendre physiquement aux personnes soupçonnées d’avoir participé à l’assassinat du président Moïse ne devrait pas être une option préconisée. Il faut s’assurer que les auteurs présumés soient arrêtés et jugés conformément au droit Haïtien et au droit international conclut. »